PLÉNIÈRE
D’OUVERTURE

Le travail dans tous ses états: utopies, dystopies

Notre point de départ : Le monde du travail traverse une période de transformation profonde, sous l’influence de forces disruptives multiples. Parmi celles-ci, on retrouve la crise climatique, l’essor des technologies numériques, la fragmentation des milieux de travail, ainsi que les inégalités persistantes liées au genre et à la race, les évolutions démographiques et la montée des politiques populistes, pour n’en citer que quelques-unes. Ces changements redéfinissent non seulement la nature et la qualité du travail, mais également la vie des travailleurs et des travailleuses, ainsi que les organisations et les communautés auxquelles ils et elles appartiennent. L’objectif de ce colloque était d’approfondir notre compréhension de ces impacts, des défis qu’ils engendrent, ainsi que des réponses – qu’il s’agisse d’initiatives, d’expérimentations ou de résilience – mises en œuvre par les acteurs du monde du travail pour s’adapter à ces nouvelles réalités.

Pour relever ce défi, nous avons opté pour une présentation des thèmes principaux du colloque lors d’une séance plénière d’ouverture, qui s’est éloignée du format traditionnel. Plutôt que de longs discours, nous avons privilégié une diversité de perspectives issues des axes principaux de nos programmes de recherche. Cette plénière a ainsi mis en lumière la pensée créative, la capacité à envisager les enjeux sous de nouveaux angles, et à traduire ces réflexions en approches concrètes pour améliorer le travail. Ce faisant, nous avons reconnu que ces initiatives peuvent avoir des effets tant positifs que négatifs. Le thème central de cette plénière était Le travail dans tous ses états: utopies, dystopies.

La séance plénière a été habilement animée par Gregor Murray de l’Université de Montréal et a présenté des contributions éclairantes de la part d’Amanda Coles (Université Deakin), Mathieu Dupuis (Université Laval), Judy Fudge (Université McMaster), Jorge Carrillo (El Colegio de la Frontera Norte), Ian MacDonald (Université de Montréal), Isabelle Ferreras (UCLouvain), Tamara Lee (Université Rutgers), et, dans une tournure surprenante, une performance de rap énergique de David Peetz de l’Université Griffith, en Australie.

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