L’objectif 8.7 des objectifs de développement durable des Nations unies (ONU) appelle les gouvernements, les entreprises et la société civile à “prendre des mesures immédiates et efficaces pour éradiquer le travail forcé et mettre fin à l’esclavage moderne”. Dans son important nouveau livre Combatting Modern Slavery: Why Labour Governance is Failing and What we Can do about it (Polity 2020), la professeure Genevieve LaBaron lève le voile sur un régime de gouvernance du travail qui est gravement déficient et limité. Elle examine de près les millions de dollars dépensés par les entreprises pour les réseaux antiesclavagistes, les partenariats avec les ONG, le lobbying en faveur d’une nouvelle législation sur la transparence et l’investissement dans les systèmes d’audit social et de certification éthique, afin de montrer comment ces efforts servent à soutenir la croissance et la légitimité des entreprises ainsi que la réputation des gouvernements, tout en ne protégeant pas les travailleur.euse.s les plus vulnérables du monde.
Lors de ce séminaire, Judy Fudge (Université McMaster) et Jonelle Humphrey (doctorante au CRIMT et récipiendaire de la bourse Shirley Goldenberg-CRIMT) ont eu une conversation approfondie avec l’auteure au sujet de son livre. Veuillez cliquer sur l’image ci-dessous pour en visionner l’enregistrement.
Combatting Modern Slavery. A conversation with Genevieve LeBaron