Avril 2021
Auteur.trice.s : Christian Lévesque (HEC Montréal), Cassandra Bowkett (HEC Montréal), Sara Pérez-Lauzon (HEC Montréal), Blandine Emilien (Université du Québec à Montréal)
Collaborateur.trice.s : Kai-Hsin Hung (HEC Montréal), Lucie Morissette (HEC Montréal), Benjamin Paré (Université du Québec à Montréal), Marc-Antonin Hennebert (HEC Montréal), Daniel Nicholson (Cardiff University), Laurence Solar Pelletier (Polytechnique Montréal)
Depuis des décennies, le Canada s’est doté d’une industrie aérospatiale robuste et concurrentielle, qui joue un rôle de premier plan dans l’économie, grâce aux 700 entreprises aérospatiales du pays qui emploient environ 90 000 personnes. Avant la pandémie de COVID-19, la demande de main-d’œuvre surpassait l’offre dans l’industrie, ce qui entraînait une pénurie de main-d’œuvre dans de nombreuses professions. L’un des défis majeurs et persistants de l’industrie est d’attirer une nouvelle génération de travailleurs en offrant de bons emplois et un travail de meilleure qualité.
L’adoption de l’Industrie 4.0 (I4.0) est souvent présentée comme un moyen d’accroître la compétitivité de l’industrie, mais aussi d’améliorer la qualité du travail et les compétences en éliminant les tâches répétitives routinières. Notre recherche au sein des grappes de l’industrie aérospatiale de Montréal et de Toronto poursuit deux objectifs : 1) mieux comprendre l’incidence de l’I4.0 sur le travail et les compétences; 2) identifier les conditions susceptibles de permettent aux diverses parties-prenantes de relever les défis de l’I4.0 et des compétences futures. Quatre constats principaux se dégagent de cette recherche.. [Téléchargez le rapport pour en poursuivre la lecture]